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Notariat et anglais : l'union fait la force !

Notariat et anglais : l’union fait la force !

Clientèle étrangère, droit international, suivi de colloques internationaux, échanges avec des pairs étrangers... La maîtrise ou du moins la connaissance par le notaire des rudiments des langues étrangères, et plus particulièrement de l’anglais, apparaît impérative à la fois pour traiter certains dossiers comme pour développer son activité. Idem lorsqu’il s’agit de traduire des documents en bonne et due forme. La Rédaction du Village des Notaires revient pour vous sur le b.a.-ba en la matière.

Parfaire son vocabulaire anglais du notariat

À l’heure de la mobilité internationale et, donc, des nombreuses éléments d’extranéité qui infusent les dossiers gérés par les notaires et leurs collaborateurs, il est nécessaire de savoir « parler notariat » dans la langue de Shakespeare.

Une illustration flagrante de ce besoin réside dans le nombre notoire d’investisseurs étrangers dans l’immobilier en France, mais aussi dans les chiffres de l’expatriation des Français à l’étranger et des étrangers anglo-saxons non-résidents présents en France, avec les problématiques liées au Brexit que l’on connaît encore.

Pour cela, la Village des Notaires vous propose un petit lexique français/anglais des termes notariaux les plus usités dans les domaines de prédilection de la profession, à savoir :

  • les donations et successions ;
  • le droit de l’entreprise ;
  • le droit de la famille ;
  • l’immobilier.

Consultez-le et enregistrez-le au format PDF dès maintenant en cliquant ci-dessous :

Ce lexique est amené à être actualisé régulièrement. N’hésitez pas, donc, à nous faire part des termes dont l’intégration vous semble essentielle ! Il a pour sources principales l’encyclopédie juridique de la Cornell Law School et la version anglaise du nouveau site internet des Notaires de France.

Recourir à la traduction juridique et à un traducteur assermenté

Pour répondre à vos besoins de traduction dans le cadre du traitement de certains dossiers (nécessité de traduire des documents aussi bien officiels que contractuels), de la consultation de documentation spécialisée ou encore de la correspondance avec des confrères étrangers, il peut être opportun de recourir aux services de traducteurs juridiques professionnels pour être sûr de bénéficier d’une traduction de haut niveau.

Cette option n’est pas négligeable lorsqu’il s’agit de manier plusieurs systèmes de droit qui ne se superposent que difficilement, à l’image, pas exemple, du droit français et de la common law dans certains de leurs aspects. Le notaire ne peut se permettre de prendre le risque de l’erreur de droit parce qu’il aurait mal interprété tel concept ou telle expression de droit étranger. Il a donc tout à gagner à s’appuyer sur l’expertise de ces professionnels, ce d’autant que le marché de la traduction juridique est aujourd’hui étoffé par des outils que l’on doit à la transformation numérique [1].

Pour choisir correctement son traducteur assermenté, il existe plusieurs annuaires qui recensent l’ensemble de ces professionnels pour aider les notaires à trouver celui qui répondra à leurs besoins selon plusieurs critères (domaine d’expertise, localisation, etc). À ce propos, voir l’article de Jordan Belgrave, « Traduire et interpréter : une aide indispensable pour les notaires » publié sur le Village des Notaires.

Former les membres de l’étude à l’anglais juridique appliqué au notariat

Au regard de la nécessité de comprendre et de faire comprendre l’anglais juridique, mais aussi de se faire comprendre en anglais juridique, le monde notarial est conscient qu’il faut assurer un niveau satisfaisant des notaires et de leurs collaborateurs en anglais. Les instances professionnelles du notariat proposent ainsi des formations en la matière, comme c’est le cas de certaines Chambres des notaires qui nouent des partenariats avec des instituts privés de formation linguistique à destination des professionnels du droit.

Il est aussi intéressant de se tourner du côté universitaire, puisque certaines universités proposent en effet des formations spécialement dédiées aux métiers du notariat. L’Université d’Aix-Marseille dispense par exemple un diplôme universitaire (D.U.) « Pratique notariale complémentaire et anglais notarial », qui s’adresse notamment aux professionnels ayant une activité notariale avec des enseignements renforcés en anglais notarial dans les matières essentielles.

Rédaction du Village des Notaires


Notes :

[1Voir not. A. Dorange, « La traduction juridique : pour quoi faire », Le Journal du Village de la Justice n°90.

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