Les méthodes de gestion de projet au service de l’efficacité de l’étude notariale

Un projet peut être défini comme un ensemble de procédés, de pratiques et de méthodes visant à résoudre des problèmes spécifiques ou à répondre à des objectifs précis, identifiés après un diagnostic préalable. Les projets sont caractérisés par leur temporalité, leur budget et la mobilisation de ressources. Ils suivent généralement un cycle comprenant cinq phases principales : le lancement, la planification, l’exécution, le suivi/contrôle et la clôture. Chaque phase est composée d’activités et de tâches qui doivent être réalisées de manière séquentielle pour assurer le bon déroulement du projet.

Dans le contexte actuel du notariat, les études font face à des défis économiques, notamment dus à la conjoncture immobilière, à l’augmentation de la concurrence suite à des réformes législatives telles que la loi Macron, et à l’inflation qui déséquilibre leur structure de coûts. Pour répondre à ces enjeux, les études notariales sont amenées à lancer des projets visant à accroître leur productivité, à améliorer la qualité de leurs services, à optimiser leurs processus internes et à réduire leurs coûts.

Le choix de la méthode de gestion de projet dépend de la nature et de la complexité du projet. Parmi les méthodes les plus utilisées, on retrouve le référentiel PMBOK (« Project Management Body of Knowledge ») du Project Management Institute (PMI), qui offre une approche standardisée et exhaustive de la gestion de projet, ainsi que des méthodes traditionnelles telles que la méthode en cascade (ou « Waterfall ») ou la méthode du chemin critique (PERT), adaptées à des projets bien séquencés. Par ailleurs, les méthodes dites « agiles », telles que Scrum ou Kanban, gagnent en popularité en raison de leur flexibilité et de leur capacité à s’adapter aux changements et aux besoins évolutifs du projet.

Pour en savoir plus sur les méthodes de gestion de projet au service du notariat, consultez l’intégralité de l’article par Axel Masson, en page 12 du numéro 102 du Journal du Village des Notaires.