Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Extension de la surtaxe d'habitation sur les résidences secondaires

Extension de la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires

La diminution progressive, jusqu’à sa suppression, de la taxe d’habitation sur les résidences principales, que l’on doit au premier quinquennat Macron, va néanmoins de pair avec une progression de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Il est en effet possible pour les villes de plus de 50 000 habitants, depuis 2017, de majorer cette dernière à certaines conditions. Or, le projet de loi de finances pour 2023 étend le périmètre de la surtaxe aux communes de taille inférieure.

S’il existe, dans une commune de plus de 50 000 habitants, à la fois un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements et des niveaux élevés de loyers et de prix de l’immobilier, cette commune peut actuellement augmenter la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (ou taxe sur les logements vacants) et instituer ainsi une surtaxe d’habitation. Le but ? Inciter les propriétaires à mettre en location, voire à vendre, leur logement. Bientôt, de plus petites villes pourront aussi surtaxer ces résidences.

C’est l’article 9 bis du projet de loi de finances pour 2023 qui prévoit cette extension, adoptant ainsi un amendement d’un député de Haute-Savoie, Xavier Roseren [1]. Cela sera désormais possible pour les communes dont le nombre d’habitant est inférieur au seuil de 50 000, à condition qu’elles remplissent deux critères que sont :

  • celui des prix et loyers élevés précité ;
  • et celui du manque d’offres de logement.

Les communes concernées peuvent voter l’application d’une majoration de 5 % à 60 % (contre un taux uniforme de 20 % fixé auparavant). Pour 2022, la statistique nationale sur les délibérations de fiscalité directe locale des communes recense 255 communes ayant décidé d’instaurer la majoration de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires, soit 22 % de l’ensemble des 1 136 communes concernées [2].

Les nouvelles communes éligibles à la majoration ne devraient pouvoir l’appliquer qu’à compter de 2024.


Notes :

[2Statistiques nationales pour 2022, www.collectivites-locales.gouv.fr.

  • Extension de la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Portrait-robot des plus fortunés en France : des revenus et des patrimoines hors du commun

Qui sont les plus riches en France ? Dans le cadre de son étude, la DGFiP a retenu comme unité de mesure le foyer fiscal. Les données n’ont donc pas été individualisées et ont été compilées à partir des déclarations fiscales des contribuables (impôt sur (...)

Lire la suite ...

La récupération de l’ASPA au décès : ce que les héritiers doivent savoir

Pourquoi rembourser l’ASPA après le décès ? Le principe de la récupération de l’ASPA repose sur l’idée que cette allocation, bien qu’attribuée pour soutenir les plus démunis, constitue une avance financière de l’État. Ainsi, dans certains cas, les (...)

Lire la suite ...

Baisse des taux des produits d’épargne depuis le 1er février 2025 : ce qu’il faut retenir

Récapitulatif des nouveaux taux des produits d’épargne Livret A : le taux annuel passe de 3 % à 2,4 %, marquant une baisse de 0,6 point. Ce taux reste toutefois attractif comparé à de nombreux autres placements. Livret d’épargne populaire (LEP) : le (...)

Lire la suite ...

Une année 2024 en demi-teinte pour les fonds immobiliers grand public

Ces dernières années, la « pierre-papier » avait rencontré un franc succès auprès des épargnants et des investisseurs. Le faible niveau des taux d’intérêt jusqu’en 2021 pénalisait les placements de court terme (livrets d’épargne, PEL/CEL). Les épargnants à (...)

Lire la suite ...