La notion d’engagement ne vise pas seulement les liens contractuels qui lient un collaborateur à une entreprise. Elle induit en effet un principe de partage des valeurs. Le management de proximité et l’intérêt accordé aux collaborateurs favorise indéniablement leur engagement dans leur travail et dans l’entreprise commune. Plusieurs moyens d’entretenir cet engagement existent.
Comment stimuler l’engagement ?
La première chose à faire est de soigner l’accueil et préparer l’arrivée du collaborateur : présentation des équipes, visite des locaux et vérification des conditions matérielles de travail sont autant de points à ne pas négliger pour qu’il ait envie de s’investir dès son onbarding . Il est aussi capital qu’il se sente à sa place dans l’entreprise et soit tenu au courant des actualités de l’entreprise. Pour cela, la communication à la fois entre les collaborateurs mais aussi entre les services et entre les différents niveaux hiérarchiques est un élément essentiel.
L’évolution de carrière est un critère primordial d’épanouissement du collaborateur. Elle peut être favorisée par la proposition de formations pour monter en compétences. Dans une étude notariale, il est possible de faire évoluer certains postes en exploitant des compétences alternatives, ou en envisageant de confier de nouvelles missions, toute mesure gardée.
Savoir valoriser l’engagement
La reconnaissance professionnelle comprend des marques de récompense qui peuvent parfois être sous-estimées par les employeurs : l’aspect financier est certes important, mais valoriser l’engagement d’un collaborateur par des moyens immatériels peut aussi voire tout autant être source de satisfaction pour lui : exprimer sa reconnaissance en disant « merci », notamment, n’est jamais anodin.
N’oubliez pas qu’aujourd’hui, les collaborateurs sont volatiles : le turn over fait rage, et si leur travail comme l’entreprise dans laquelle ils évoluent n’ont pas de sens à leurs yeux, l’offre d’emploi est telle qu’ils hésitent de moins en moins à regarder si l’herbe est plus verte ailleurs.
De l’intérêt d’évaluer l’engagement
Les moyens « traditionnels » utilisés pour mesurer le taux d’engagement des collaborateurs, à l’instar des indicateurs de performance ou d’activité (KPI et KPA), ne sont pas exclusifs d’autres signaux d’ordre comportemental. Certains indices administratifs et psychologiques peuvent en effet être révélateurs, comme le taux d’absentéisme des collaborateurs, leurs revendications, leur façon d’interagir, etc.
La recette ? Confronter ces différents éléments, sans oublier de les comparer à ceux des années précédentes. Mesurer l’engagement à l’instant T, c’est bien, avoir une vision de son évolution, c’est mieux !
Retrouvez l’intégralité de l’article d’Alix Germain sur l’engagement des collaborateurs dans le dernier numéro du Journal du Village des Notaires, pages 6 à 9.
