Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Baromètre AMF : les Français et l'investissement en actions, une tendance qui se confirme

Baromètre AMF : les Français et l’investissement en actions, une tendance qui se confirme

L’investissement en bourse séduit un nombre croissant de Français, notamment les jeunes adultes qui perçoivent un fort potentiel de rendement dans les actions cotées. Le dernier Baromètre de l’Autorité des marchés financiers (AMF) met en lumière l’évolution des pratiques d’investissement, l’essor des plateformes en ligne et la diversification des portefeuilles. Dans un paysage en mutation, les conseillers financiers conservent toutefois un rôle clé pour accompagner les épargnants dans leurs choix.

Une attirance croissante pour la bourse

D’après le dernier baromètre annuel de l’Autorité des marchés financiers (AMF) [1], l’attrait des Français pour les actions ne cesse de s’intensifier. Aujourd’hui, 30 % des sondés envisagent de se tourner vers ce type de placement dans l’année à venir, marquant une progression par rapport à 2023. Les jeunes de moins de 35 ans restent les plus enclins à investir, avec une proportion de 53 %.

Le profil des investisseurs se transforme

Une part significative des investisseurs actuels (40 %) a commencé à investir au cours des quatre dernières années, illustrant un engouement récent pour les marchés financiers. Cette nouvelle génération d’investisseurs, plus autonome et connectée, s’intéresse particulièrement à la diversification de ses placements, notamment via les ETF, qui connaissent une popularité grandissante.

À lire également : L’AMF appelle à la prudence concernant les fonds non cotés proposés aux investisseurs non professionnels.

Le digital au service de l’investissement

Les banques conservent leur rôle prédominant dans l’accompagnement des investisseurs, mais les plateformes en ligne gagnent du terrain. Près de 40 % des investisseurs utilisent plusieurs intermédiaires, recherchant des solutions flexibles et adaptées à leurs besoins. L’accès à l’information financière évolue également, avec 58 % des investisseurs s’informant principalement via des sites spécialisés et la presse économique.

Des choix de placements diversifiés

Malgré l’essor des nouveaux produits d’investissement, les actions cotées restent le placement de prédilection. Toutefois, les montants investis restent modérés : la moitié des investisseurs en actions cotées possèdent un portefeuille d’une valeur inférieure à 10 000 euros. De plus en plus d’investisseurs optent pour la diversification en intégrant des sicav ou des crypto-actifs à leurs portefeuilles.

À lire également : Comprendre les risques des investissements financiers.

L’essor du financement participatif

Le financement participatif gagne du terrain, notamment chez les 35-49 ans, qui y voient une alternative intéressante à l’investissement classique. Les montants investis restent limités : 60 % des investisseurs y consacrent moins de 10 000 euros. L’immobilier et les projets locaux apparaissent comme des choix préférentiels.

Une perception favorable du potentiel de rendement

Le placement en actions est perçu positivement par une majorité de Français, 49 % estimant qu’il offre un potentiel de rendement intéressant. Chez les détenteurs d’actions cotées, ce chiffre atteint 65 %. Les jeunes se montrent particulièrement optimistes sur ce type de placement, avec 56 % des moins de 35 ans partageant cette opinion.

À lire également : L’impact des frais sur le rendement des placements financiers.

Un besoin d’accompagnement toujours présent

Si l’autonomie des investisseurs progresse, l’accompagnement par des professionnels reste essentiel. 51 % des sondés jugent disposer de conseils suffisants, et parmi ceux ayant consulté un conseiller ces trois dernières années, 93 % considèrent que l’accompagnement était adapté à leur situation. Le rôle des conseillers financiers demeure donc prépondérant, même dans un environnement de plus en plus digitalisé.


- Baromètre AMF de l’épargne et de l’investissement - 2024.
- Baromètre AMF de l’épargne et de l’investissement - 2023.


Notes :

[12044 personnes représentatives de la population française ont été interrogées via un questionnaire auto-administré entre le 23 septembre et le 04 octobre 2024.

  • Baromètre AMF : les Français et l’investissement en actions, une tendance qui se confirme

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Les autorités intensifient leur lutte contre les arnaques financières

Escroqueries : des méthodes de plus en plus sophistiquées Les fraudeurs usurpent l’identité d’institutions financières et d’autorités pour crédibiliser des offres de « gains rapides ». Vidéos truquées, articles falsifiés et intelligence artificielle font (...)

Lire la suite ...

Les conseillers en gestion de patrimoine : acteurs clés dans un marché en mutation

Les CGP Les CGP sont des experts qui accompagnent les particuliers dans la gestion, l’optimisation fiscale et la transmission de leur patrimoine financier, immobilier et successoral. Leur rôle est d’analyser la situation patrimoniale de leurs (...)

Lire la suite ...

Perceptions et attentes des français sur leur cadre de vie

L’Observatoire National du Cadre de Vie (ONCV) L’ONCV, lancé en 2019, réunit divers acteurs de l’aménagement, tels que géomètres-experts, urbanistes, aménageurs, écologues et structures porteuses de SCoT [3], dans le but de faire du cadre de vie un (...)

Lire la suite ...

Entreprises en difficulté : les tribunaux des activités économiques prennent forme

Objectifs de la réforme : renforcer la compétence des tribunaux L’objectif principal de cette réforme est d’étendre les compétences des tribunaux de commerce aux procédures amiables et collectives, afin d’offrir une meilleure prise en charge des (...)

Lire la suite ...