Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Quelle réglementation pour la finance décentralisée (« DeFi ») ?

Quelle réglementation pour la finance décentralisée (« DeFi ») ?

La finance décentralisée ou désintermédiée, qui fait référence à des services sur crypto-actifs, fonctionne à l’aide de smart contracts passés sur la blockchain, sans l’intervention des intermédiaires « classiques » que sont les banques ou, par exemple, les courtiers. Cette tokenisation de la finance ne laisse pas les régulateurs indifférents en ce que la technologie sur laquelle s’appuie la DeFi représente un progrès tout autant qu’un risque. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ouvre le débat sur la réglementation adéquate.

Laissée de côté par le règlement européen MiCA relatif aux cryptoactifs, la DeFi fait l’objet d’une consultation publique lancée par l’ACPR début avril. Jusqu’au 19 mai 2023, les parties prenantes sont invitées à formuler leurs commentaires sur son encadrement, et plus précisément sur :

- la définition de la DeFi ;
- ses cas d’usage amenés à se développer à l’avenir ;
- les problèmes de sécurité de l’infrastructure blockchain ;
- le recensement des risques pour la clientèle particulière ;
- les fragilités systémiques de l’écosystème DeFi ;
- les actions potentielles des autorités publiques pour superviser la concentration des capacités de validation sur les blockchains publiques ;
- ou encore la certification des smart contracts.

Et cela, à l’aune d’un document de réflexion publié par le régulateur bancaire et recensant les pistes de règlementation possibles de la DeFi. L’ACPR rappelle ainsi les principaux risques attachés à la DeFi, que sont notamment la concentration des jetons de gouvernance, la vulnérabilité du code des smart contracts, la volatilité, la complexité des produits et le blanchiment, accompagnés d’un risque systémique sur les services proposés au public.

Parmi les propositions émises par l’autorité pour encadrer la DeFi, la création de statuts pour certains fournisseurs de services est étudiée, ce qui reviendrait à opérer une « recentralisation ». Certains acteurs pourraient ainsi devoir se constituer en société soumise au contrôle. De même, un statut juridique pourrait être attribué aux « organisations autonomes décentralisées » sur lequel un contrôle serait également exercé.

Accédez au document de réflexion de l’ACPR et au questionnaire de consultation ici.

  • Quelle réglementation pour la finance décentralisée (« DeFi ») ?

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Création d’entreprise : les Français et l’entrepreneuriat

Point de vue des personnes de 30 ans et plus Près de trois Français sur quatre ayant plus de 30 ans, soit 73 % du panel, n’ont pas l’intention de créer ou reprendre une entreprise. Ceux qui, eux, l’envisagent sont 56 % à prévoir de le faire dans les (...)

Lire la suite ...

Intégrer l’épargne salariale dans son management

L’épargne salariale repose sur le principe du versement, à chaque salarié, d’une prime soit : indexée sur la performance de l’entreprise, et l’on parle alors d’intéressement ; correspondant à une quote-part des bénéfices de l’entreprise, ce qu’on appelle (...)

Lire la suite ...

L’essentiel sur l’IFI (1/2). Par Hélène Détrez et Bastien Baron

Qui est redevable de l’IFI ? L’IFI est dû par les personnes physiques dont le patrimoine immobilier net imposable au 1er janvier de l’année de la déclaration est estimé à plus de 1 300 000 euros (valeur nette, déduction faite du passif). Il convient (...)

Lire la suite ...

Commissaire-priseur : une profession « en perpétuelle évolution » (Alexandre Berthier)

Village des Notaires et des Experts du Patrimoine : Vous avez tout récemment dirigé la première vente aux enchères de votre carrière. En quoi est-ce un exercice à part entière ? Alexandre Berthier : La première vente d’un commissaire-priseur est (...)

Lire la suite ...