Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Quelle place pour l'immobilier dans les legs et donations ?

Quelle place pour l’immobilier dans les legs et donations ?

Les associations trouvent leurs ressources en interne par les cotisations, les apports des membres ou en externe, par les subventions ou les dons et legs. Le legs, libéralité contenue dans un testament et prenant effet au décès du testateur, est ainsi l’une des manières de contribuer à la pérennité des structures associatives. Il s’avère qu’une part conséquente de la générosité du public passe par la cession d’actifs immobiliers. Les sommes en jeu sont conséquentes, tout autant que la charge émotionnelle, et il est indispensable que ces gestes soient accompagnés de la bonne manière.

Les notaires sont probablement les mieux placés pour à la fois rassurer, sécuriser juridiquement et informer sur les multiples modalités qui permettent de manifester sa générosité, d’une manière adaptée à la situation et aux projets du testateur ou donateur.

La gestion des legs immobiliers est une véritable stratégie pour les associations, d’autant que « la moitié de nos legs comprend des biens immobiliers, précise Frédéric Grosjean, responsable du service legs et patrimoine immobilier à l’Institut Pasteur. Les associations cherchent à vendre ces biens légués au meilleur prix possible à la fois pour consacrer le maximum de ressources aux actions de la structure, mais aussi pour respecter les dernières volontés du testateur.

Dans cette stratégie de mise en vente, il existe plusieurs étapes : tout d’abord l’évaluation de l’actif ; ensuite la présentation à l’instance interne qui décide si le legs incluant cet actif immobilier est accepté ou non. La vente peut dès lors se faire soit de gré à gré à un voisin ou à un membre de la famille (aussi appelée vente à l’amiable) soit aux enchères (via une disposition testamentaire par exemple, mais plus rarement) organisée par les Chambres des Notaires ou via la vente notariale interactive (VNI) que proposent de plus en plus de notaires. Les appels d’offres sous plis cachetés constituent un autre mode de cession alternatif, et est très encadré dans sa mise en place avec un cahier des charges. Cela prend en compte la nature des projets, pour déterminer s’ils sont contraires à l’éthique de la structure, mais aussi la sécurité financière de l’acquéreur.

Les variantes sont nombreuses selon les spécificités des testateurs notamment lorsque le bien est encore occupé lors du décès. Les testateurs peuvent faire montre d’attentes très particulières et les associations peuvent difficilement y répondre, bien que de nouveaux outils soient à disposition pour aider les structures dans cette réponse comme l’obligation réelle environnementale.

Retrouvez l’intégralité de l’article de Jordan Belgrave ici.

  • Quelle place pour l’immobilier dans les legs et donations ?

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Portrait-robot des plus fortunés en France : des revenus et des patrimoines hors du commun

Qui sont les plus riches en France ? Dans le cadre de son étude, la DGFiP a retenu comme unité de mesure le foyer fiscal. Les données n’ont donc pas été individualisées et ont été compilées à partir des déclarations fiscales des contribuables (impôt sur (...)

Lire la suite ...

La récupération de l’ASPA au décès : ce que les héritiers doivent savoir

Pourquoi rembourser l’ASPA après le décès ? Le principe de la récupération de l’ASPA repose sur l’idée que cette allocation, bien qu’attribuée pour soutenir les plus démunis, constitue une avance financière de l’État. Ainsi, dans certains cas, les (...)

Lire la suite ...

Baisse des taux des produits d’épargne depuis le 1er février 2025 : ce qu’il faut retenir

Récapitulatif des nouveaux taux des produits d’épargne Livret A : le taux annuel passe de 3 % à 2,4 %, marquant une baisse de 0,6 point. Ce taux reste toutefois attractif comparé à de nombreux autres placements. Livret d’épargne populaire (LEP) : le (...)

Lire la suite ...

Une année 2024 en demi-teinte pour les fonds immobiliers grand public

Ces dernières années, la « pierre-papier » avait rencontré un franc succès auprès des épargnants et des investisseurs. Le faible niveau des taux d’intérêt jusqu’en 2021 pénalisait les placements de court terme (livrets d’épargne, PEL/CEL). Les épargnants à (...)

Lire la suite ...