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Placements en actions : les Français investissent-ils en bourse ?

Placements en actions : les Français investissent-ils en bourse ?

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a publié la sixième édition de son baromètre sur l’épargne et l’investissement des Français, qui concerne notamment leurs placements en actions. Cette étude, menée du 20 septembre au 10 octobre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 Français de 18 ans et plus, offre l’occasion d’en savoir davantage sur leur positionnement en matière d’investissements.

Tendances comportementales des Français en matière d’épargne et de placements

La population française se dit inquiète à 43 % concernant l’évolution de sa situation économique, contre 30 % en 2021. Pour tenter de pallier ce déficit financier, 78 % des Français ont ainsi décidé d’épargner régulièrement ou occasionnellement avec, 255 € de placements par mois en moyenne. Néanmoins, 76 % des foyers ont simplement mis de l’argent de côté, et 58 % des épargnants ont retiré tout ou partie de l’argent investi dans leurs comptes de placements.
Sur la base du pourcentage du nombre de français qui ont mis de l’argent de côté ces 12 derniers mois, l’enquête montre que 50 % préfèrent tout simplement leur compte courant en tant que support d’épargne et que 88 % sont plus enclins à placer leur argent sur des livrets d’épargne.

Parts des foyers possédant au moins un produit d’épargne et de placement :

  • 23 % ont des placements en épargne retraite (PER, PERP, PERCO…) ;
  • 23 % en assurance-vie ;
  • 17 % en plan d‘épargne entreprise ;
  • 15 % sur des fonds et SICAV investis en actions ;
  • 14 % de placements investis dans l’immobilier locatif (SCPI, OPCI…).

Parmi les Français détenant au moins un placement, 33 % souscrivent de leur propre initiative, 29 % sur recommandation d’un conseiller et 30 % par les deux biais. Quant aux canaux de souscription, 46 % ne le font qu’au contact d’une personne physique (en agence ou par téléphone), 30 % seulement via internet et 23 % utilisent ces deux moyens.

Préférences des Français en matière de placements

Au sujet de la gestion de l’épargne, 42 % des Français refusent tout risque sur leurs placements quand bien même la rémunération de ceux-ci reste faible, tandis que 35 % acceptent un peu de risque dans l’espoir que leur investissement fructifie davantage. Au vu de l’inflation, 27 % de la population seraient prêts à engager leur argent sur des fonds de placement plus risqués contre 59 % qui n’oseraient pas s’y aventurer. En effet, 69 % des Français pensent que des rendements plus élevés sont forcément associés à des risques plus forts. Ainsi, et sans surprise, le premier critère pris en compte pour le choix d’un produit d’épargne est le rendement espéré et le niveau de risque associé à celui-ci. Viennent ensuite les conditions de disponibilité de l’argent placé, sachant que la durée acceptée pour un blocage des sommes investies sans garantie de capital est en moyenne de 4 années.

Perception des produits boursiers d’investissement

Pour 69 % des personnes interrogées pour l’enquête, les placements en actions sont réservés à ceux qui s’y connaissent suffisamment. 63 % jugent qu’il faut y consacrer beaucoup de temps ; les placements en actions sont enfin trop risqués pour 60 % du panel. De plus, 57 % ne trouvent pas d’intérêt pour les placements en actions, quand 64 % n’ont tout bonnement pas confiance dans ce type d’investissement et 34 % estiment que c’est un mauvais moment pour placer sur des actions. Néanmoins, 37 % des Français pensent que les placements en actions seront rentables au cours des 5 prochaines années, avec un rendement de 3,6 % en moyenne.

Focus sur les arnaques à l’investissement

Les Français sont relativement avertis sur le sujet des arnaques aux investissements financiers. En effet, 49 % d’entre eux ont connaissance de l’existence d’escroqueries aux placements et 6 % ont déjà été victimes de ces arnaques. D’après l’étude, 52 % des sondés seraient en capacité de déceler ces arnaques. Ils remarquent en outre à 51 % que ces escroqueries ont augmenté.

Pour consulter l’intégralité de cette enquête, rendez-vous sur le site de l’AMF.

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