Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Commissaire-priseur :  une profession  au service du public.

Commissaire-priseur : une profession au service du public.

Les notaires et les commissaires-priseurs partagent une histoire
commune, ce sont les héritiers des offices existant sous l’Ancien Régime.
Les uns et les autres appartiennent à des professions réglementées dont l’accès nécessite un diplôme spécifique.

Les notaires et les commissaires-priseurs partagent une histoire commune, ce sont les héritiers des offices existant sous l’Ancien Régime. Les uns et les autres appartiennent à des professions réglementées dont l’accès nécessite un diplôme spécifique.

Toutefois, depuis la loi de juillet 2000, l’exercice de la profession de commissaire-priseur a été scindée en deux : la partie volontaire d’une part, la partie judiciaire d’autre part.

Pour ce qui concerne l’activité volontaire, le commissaire-priseur ne s’appelle plus ainsi, bien que l’usage se soit maintenu. Dans la loi, il n’a pas de nom…si ce n’est teneur de marteau !

Donc, ce « teneur de marteau », commissaire-priseur, exerce dans la plupart des cas avec deux casquettes, exerçant peu ou prou le même métier mais dans des structures différentes, au sein d’une société de ventes volontaires d’un côté, société commerciale à objet civile et de l’autre, au sein d’une Scp.

La profession que nous représentons est très attentive au fait que le commissaire-priseur exerce une mission de service public, y compris lorsqu’il effectue des ventes volontaires. Ceci nécessite des relations privilégiées avec les notaires.

En tant qu’officier ministériel, il réalise les inventaires au titre du 5 % forfaitaire. En revanche, si les propriétaires désirent faire estimer leurs biens pour les vendre, ce même inventaire est volontaire. Il y a donc une forme d’indissociabilité des fonctions.
Il faut savoir par ailleurs que, notamment en province, le professionnel consacre une part très importante de son activité à effectuer des inventaires portant sur des patrimoines souvent de faible, voire de très faible valeur.

Conseiller des familles, le commissaire-priseur est présent lors des mariages, des divorces, des successions. Il est là pour estimer le prix d’un mobilier, de tableaux, de collections etc., ce qui constitue le c ?ur de son métier, puisque c’est avant tout un expert et que sa formation et son expérience lui en donnent quasi exclusivement les compétences.

Le commissaire-priseur est également là pour vendre ces objets dans son hôtel des ventes et parfois même sur Internet, moyen de vente qui se développe depuis quelques mois. En effet, 2006 a vu la création de plusieurs sites marchands développés par la profession.

Naturellement, le professionnel s’attachera à s’entourer des meilleurs experts, s’il a besoin de compétences particulières dans les domaines qui lui sont peu familiers, valorisera les objets par les meilleurs moyens publicitaires (catalogues, annonces presse…) et, au bout du compte, défendra au mieux les intérêts du vendeur.

Hervé CHAYETTE

Président du SYMEV

Syndicat national des maisons de
ventes volontaires
Paru dans "La Revue des Notaires"

  • Commissaire-priseur :  une profession  au service du public.

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Interview d’Hervé Dolidon, Secrétaire Général de Généalogistes de France

Comment présenter Généalogistes de France en une phrase ? Généalogistes de France est l’organisation nationale qui représente la profession de généalogiste et ses deux spécialités (généalogie familiale et généalogie successorale). Quelles sont les (...)

Lire la suite ...

Comment faire pour… établir une généalogie descendante ?

Une généalogie descendante à partir d’où ? Impossible de partir de Charlemagne : huit Français sur dix seraient vos cousins et vous n’auriez pas assez de toute une vie pour commencer à trouver les liens précis avec eux. À l’inverse, tous les (...)

Lire la suite ...

Retrouver les métiers de ses ancêtres.

Fréquenter les musées Premiers endroits où vous devez vous rendre : les musées. Mais pas n’importe lesquels. Visitez d’abord les musées régionaux des Arts et Traditions populaires, souvent remarquables. Ils vous permettront de remonter plus haut dans (...)

Lire la suite ...

Retrouver le quotidien de ses ancêtres.

Une machine à remonter le temps : les archives notariales Impossible, direz-vous ? C’est pourtant à la portée de tous grâce aux minutes anciennes des notaires. Autrefois, particulièrement sous l’Ancien Régime, chacun passait devant notaire pour les (...)

Lire la suite ...